Portrait d'une Bordelaise au Brésil - Noémie de Lattre
Par Marc Etcheverry, Bordeaux Connexion, mercredi 25 janvier 2012
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Il y a quelques semaines, le Brésil devenait la sixième économie mondiale. Une progression fulgurante symbolisée par le nombre croissant de bordelais qui partent tenter leur chance dans ce nouvel eldorado. Aujourd’hui, partons à la rencontre de Noémie de Lattre, ancienne étudiante de Bordeaux-Ecole de Management.
Un article rédigé en collaboration avec le Blog d’un diplômé de KEDGE Bordeaux, animé par Virgile RAULT, qui nous permet de découvrir régulièrement le parcours d’expatriés bordelais.
Bonjour Noémie, pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?
Après une spécialisation en ADI (Affaires Développement International) au sein de KEDGE, je suis partie au Brésil juste après mon année de césure. J’ai donc passé 5 mois d’études à l‘Université de São Paulo. J’ai cherché un stage de fin d’études au Brésil et j’ai été prise chez Décathlon en Ressources Humaines. Mon stage s’est tellement bien passé qu’il a débouché sur un VIE par la suite. Je travaille désormais en magasin car l’expérience terrain est primordiale chez Décathlon.
Pourquoi avoir choisi le Brésil ?
Le Brésil est le pays du moment au sein de l’Amérique Latine ! C’est le pays qui connait la plus forte croissance et j’avais envie de vivre en direct le miracle économique d’un pays émergent.
Quelle est la perception de la région bordelaise par les milieux d’affaires brésiliens ?
Si vous vous promenez au Brésil et rencontrez les Brésiliens, tous vous diront leur amour pour la France, pour Paris, pour la langue française. Tous ceux qui ont eu la chance de connaître la France en sont réellement tombés amoureux. La France à un très grand capital ''sentimental'' chez les Brésiliens. Néanmoins, Paris et Nice (peut-être pour le soleil) restent les 2 villes les plus visitées par les Brésiliens. L’image de Bordeaux doit être améliorée auprès des particuliers mais aussi des milieux d’affaires brésiliens.
Selon vous, que faut-il faire pour améliorer cette perception?
Pour améliorer la perception de Bordeaux à l'étranger, il est primordial de promouvoir davantage la culture bordelaise (le vin, les propriétés viticoles), les atouts touristiques de la ville de Bordeaux (sa beauté, le cadre de vie exceptionnel qu'elle procure) et les environs de Bordeaux (Arcachon, Dune du pila, Côte Ouest, surf, Pyrénées, etc...). Les brésiliens, déjà très sensibles à la culture française, ne pourront que tomber sous le charme de Bordeaux qui, selon moi, est l’une des plus belles villes de France.
D’après ton expérience, quels sont les secteurs d’activités les plus dynamiques au Brésil ?
Il y en a tellement : l'informatique, la haute-technologie, l'énergie, les énergies renouvelables, l'éducation, la santé, l'immobilier…
La seule limite, temporaire je le pense, est que les entreprises brésiliennes, même les plus dynamiques, ont tendance à concentrer leurs efforts sur le marché brésilien en forte croissance actuellement. Le développement de leurs activités à l’étranger n’arrivera que dans un second temps.
Remerciements :
Virgile RAULT pour nous avoir permis de réutiliser une partie de son interview
Noémie de LATTRE pour son expertise sur son pays d’adoption